Roms à Marseille

Comme j'en ai un peu marre des articles bien pensants qui "oublient" une partie de l'histoire, je me dois de répondre à Luc Leroux ...

l'article du Monde

.."Dans les squats roms, dans les écoles où les enfants ont été scolarisés cet hiver, les témoignages font état d'une hostilité grandissante et de violences à l'égard de la dernière communauté s'étant implantée à Marseille, principalement dans les quartiers les plus pauvres. Ils seraient mille à mille cinq cents Tziganes de nationalité roumaine ou bulgare à vivre dans les Bouches-du-RhôneBouches-du-Rhône depuis l'élargissement de l'Union européenne, en 2007. Logés dans des conditions insalubres, sans eau, parfois sans électricité, les Roms travaillent principalement au ramassage de la ferraille qu'ils transportent dans des poussettes d'enfants et dans des camionnettes, leurs outils de travail"...

Le 3ème arrondissement de Marseille est effectivement un quartier très pauvre, sa population en grande majorité maghrébines est mal logée et a de très gros problèmes de survie.

Les Roms vivant de ramassage de ferraille et autre, pillent les voitures, les rues et les chantiers (plaques d'égouts, fils électriques), volent au passage dans les chambres hospitalières, dans les magasins et dans les sacs.

Il est certain que la population du 3ème arrondissement voit d'un très mauvais oeil les activités des Roms, surtout qu'elles en sont les principales victimes. Mais ce ne sont pas les seules, les Roms se déplaçant dans toute la ville, les "beaux quartiers" ne sont plus épargnés ... poubelles éventrées, voitures vandalisées, mendicité agressive (le "lavage" forcé des pare brise ayant heureusement cessé, cette année)

Je ne suis pas pour la violence, je préfère le dialogue quand celui-ci est possible, mais je comprends le ras le bol d'une population déjà très touchée par la misère et le désespoir.

Maintenant, je me demande qui est le plus violent, le pauvre bougre qui se fait vandaliser, voler, insulter et qui pleure de ne pas pouvoir loger et nourrir ses enfants décemment, alors qu'il travaille, ou les Roms et Gitans (même combat), qui ne comprennent soi disant pas le rejet et la méfiance de la population, mais qui optent pour le brigandage tout azimut ...

Quelles solutions peut-on trouver pour intégrer ces populations à caractère itinérant ? Les pouvoirs publics devraient se préoccuper rapidement de ce problème avant que cela ne devienne explosif ...

Et ailleurs, ce n'est pas mieux ...